Descouleursdel'airdutemps

Ile de Pâques, mythique !

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Mi polynésienne, mi chilienne cette île mystérieuse est envoutante !

Mystérieuse de par son histoire… Comment les tribus de l’époque ont pu construire et déplacer les Moaïs* partout sur l’île –  Les Moaïs étant de gigantesques statues pesant plusieurs tonnes faites de roches volcaniques et utilisées pour représenter un chef défunt.

Toutes les théories existent et celle qui revient est celle liée au pouvoir du « Mana », l’énergie de l’esprit. Qui sait ?

Envoutante de par ses paysages …la découverte de ses sites archéologiques entourés de cratères magnifiques et de l’océan est tout simplement fascinant !

De plus, pour les fans de plongée, l’île regorge de sites à explorer et de faune colorée avec parfois une visibilité à 70 mètres, vi vi v i ! Il y a même un Moaï dans les profondeurs 😉

Pour moi ce sera 35 mètres à 22 mètres de profondeur avec un ancien co-équipier de la Calypso, sivouplaît ! Et ce fut remarquable ! Photos sous-marines à venir… 

Et c’est donc le cœur serré, vraiment, que je reprendrai l’avion une semaine plus tard pour découvrir enfin l’Amérique du Sud… Santiago du Chili, me voilà !!!

Photos ! :

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Mais c’est l’Australie que je vois par le hublot !!!

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L’Australie sera une étape plus rapide vu que j’ai pris mon temps de-ci de-là (en même temps c’est le but du voyage ;-)) et vus les prix exorbitants… Bref, c’est beau, mais c’est cher ;-).

J’aurai la chance de rencontrer à mon arrivée la famille d’une amie australienne de Paris (Merciiii !) qui me facilitera mon arrivée en terre australe !

Après un repos salutaire, j’ai donc arpenté les rues de Sydney , vu le fameux Opéra !, marché sur le sable fin d’une des célèbres plages de surfers, Bondi beach et découvert une ville par les eaux grâce aux nombreux ferries : top !

J’ai pu rencontrer le Vegan club de Sydney et ce petit moment éthique et un chouïa militant fut réjouissant ! Go vegan all over the world, yeah !

Et c’est ici que j’ai rencontré Katya, une française en tour du monde, avec qui je parcourrai la so-mythique Great Ocean Road, le Parc national Wilson’s promontory et Philipp island, l’île des petits pingouins, en voie de disparition également…

Nous devions louer un camping-car pour ce road trip… et un twist de la vie a fait que le booking en ligne n’a pas bien fonctionné et donc nous nous sommes retrouvées avec une mini Mazda vert pomme avec une tente (qui ne fonctionnera pas, hahaha…) et à « camper-dormir dans la voiture » dans des aires de campement gratuits… Challenge pour les trouver au fin fond des bushs australiens, même le GPS cherche encore ! Ce fut une bonne semaine bien mémorable entre paysages magnifiques – les 12 Apôtres ! – , pub australien et franche rigolade ! Merci Katya !

L’ « ashram connection » étant de retour, à Melbourne, j’ai pu revoir des amis voyageurs rencontrés en Inde et ce fut de supers moments à partager ensemble… Hello Isabel  and Flo ! Malheureusement j’aurai pu pouvoir rester plus longtemps pour revoir également Meran et Ben, mes comparses du nord de l’Inde ainsi qu’Ellen et Braiden de l’ashram… Une autre fois !

Melbourne fut une belle ville moderne et culturelle à découvrir et nous avons pu participer à la projection en open air du TROPFEST, Festival international de court-métrages ainsi qu’à un festival sur le développement durable où j’aurai une intéressante discussion avec des militants vegans et animalistes ;-). Melbourne so veg friendly !

L’étape australienne s’est vite achevée pour avancer et effectuer un pas de géant autour de la Planète pour rejoindre l’Ile de Pâques ! C’est quoi le bonheur ?? ;-).

 

>> Sydney et Les Montagnes bleues :

 

>> Melbourne et le road trip :

 

>> Côte sud et la Great ocean-road  :

 

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Cambodia et Angkoooor !

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J’ai tellement apprécié le Laos que j’y suis restée plus longtemps que prévu (bon, euh, comme un peu partout, hum, ce qui va rendre tendue la découverte de l’Amérique latine… ma dernière étape ! On verra cela plus tard…), ainsi j’ai du drastiquement raccourcir mon passage au Cambodge.

C’est ainsi que je me suis embarquée dans une traversée de frontière épique cumulée à une route interminable pour rejoindre le Nord-ouest « directement » sans passer par l’étape Phnom Pen, qui aurait été salutaire… Car les routes au Cambodge, elles ne sont pas vraiment, vraiment directes, puis pas vraiment, vraiment en bon état et les bus ou autres mini-vans, pas vraiment, vraiment non plus… Et d’un départ à 8h du matin d’une île idyllique (oui, oui, bon okayyyy j’exagère), je suis arrivée le lendemain à 2h du matin sans guest house… Carpe diem !

Fort heureusement, un gentil chauffeur de tuk-tuk, nous a trouvé un petit hotel local plus que bienvenu !

Reposées avec Karolina, la voyageuse qui m’accompagnait sur ces quelques jours, nous avons entrepris la visite dès le lever du soleil des fameux Temples d’Angkor. Ce fut magnifique !

Ainsi, nous nous sommes amusées toute la journée sous une chaleur écrasante à remonter le temps à a découverte de la civilisation khmère.

Puis il fallait déjà se rapprocher de la frontière Thaï, ainsi la prochaine étape fur le lac Tonlé et les villages flottants sur la rivière allant à Batambang.

Ce fut un voyage d’une journée épique également, en Asie, le temps… ne se compte pas, car la sécheresse aidant le voyage de 6h s’est fait en 12h… Nous avons donc pu approcher la vie particulière de ces villageois bien courageux qui vivent dans des conditions de pauvreté assez dures et ayant pour autant toujours le sourire à l’approche du bateau quotidien, mode de transport local également.

Arrivée  à Batambang, j’ai expérimenté quelques visites « locales »… comme le train en bambou, la grotte meurtrière (de l’époque des khmers rouges, et où des milliers de gens étaient jetés vivants) et l’attraction du coin : l’envolée de milliers et milliers de chauve souris à la tombée de la nuit, impressionnant !

Déjà le temps de traverser la frontière, cette fois sans bus blindés de touristes et sans organisateurs, par moi-même, et bien ce fut bieeennn plus simple et rapide ! Happy 😉

Le retour à Bangkok s’est fait en terrain connu et m’a permise de préparer la suite vers l’Australie… J’ai pu aussi faire un tour à la Poste restante récupérer le petit cadeau de Noël de ma sœur ainsi que ma carte bancaire que l’on m’avait volée à mon arrivée à Bangkok avant les fêtes…  et que l’on m’a revolée 2 jours après… Bref, de l’intérêt de partir avec 2 cartes…

Quelques photos : 

>> Siemp Reap et les temples d’Angkor :

 

>> Le lac Tonlé et les villages flottants :

 

>> Batambang :

 

L’Asie s’en est finit pour cette fois… en avant vers l’Australie !!! ;-))

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Laos, magique !

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Un soir de début janvier, reprendre la route en solo, sans tout une petite bande, cela m’a fait drôle mais ce fut agréable finalement. La contemplation du voyage et la facilité à parler avec les locaux, des thaïs et laotiens qui prenaient le même bus de nuit pour rejoindre la frontière, dans la ville de Chang Kong – côté Thaï, et traverser le Mékong, pour arriver à Huay Xay – côté Laos. Ce bus local fut donc bien sympathique et j’étais la seule « Farang » (touriste) à bord, l’aventure continuait !

Le passage de frontière fut d’une facilité déconcertante : Passeport-Tampon de sortie-Ticket-Bateau 2 minutes-Passeport-Visa-Tampon d’entrée et Laos me voilà en 10 minutes!

A Huay-Xay, j’ai tout de suite sympathisée avec les back-packers du coin et s’en est suivie une soirée typique avec la découverte de l’alcool local : le Lao-Lao – alcool de riz traditionnel – dans un bar aux multiples combinaisons fruitées, Gouteux ! ;-). J’y ai retrouvé par hasard deux des australiens qui étaient avec la petite équipe à Koh Phi Phi pour le nouvel an et rencontré Stacia, une américaine, que je retrouverai plus tard pour faire un bout de chemin ensemble. Une allemande, Jeanine, qui quittait le Laos pour sa prochaine destination nous a conseillé de nombreux endroits dont Meung Noi, qui sera un de mes meilleurs souvenirs de ce pays. Danke schön !

Ainsi de là, embarcation pour 2 jours de croisière sur le Mékong direction Luang Prabang, l’ancienne capitale qui a encore tant d’influences françaises. J’y resterai quelques jours avec Perrine, une française voyageuse rencontrée sur le bateau, pour visiter Temples et Marchés.

Puis direction les montagnes du Nord… à la découverte de plus d’authenticité et de ce fameux petit paradis qui s’appelle Meung Noi donc ! Un village perdu au bord de la rivière accessible seulement par bateau et qui donne accès à des randonnées fabuleuses dans des décors envoûtants  de prairies, rizières et montagnes ! Ces balades permettent d’aller à la rencontre d’autres villages encore plus reculés et de découvrir tranquillement la vie des villageois.

Ce fut une semaine incroyables de rencontres entre locaux, back-packers et originaux… J’ai adoré ! Nous – les Farangs  – avons même été invités à un mariage qui avait lieu cette semaine là dans le village ; ce fut une belle journée ensoleillée passée aux rythmes du karaoké local et de la Beer Lao (bière nationale).

L’objectif étant de rejoindre le Cambodge, j’ai repris la route vers le Sud avec des étapes plus charmantes et dépaysantes les unes que les autres : Viang Vien avec son lagon bleu, ses grottes et ses formations de karst époustouflantes ; Vientiane, la capitale et ses monuments officiels ;  Tham Kong Lo, une grotte de 7 km de long, formée à l’intérieur d’une montagne de karst et qui offre des couleurs et des reflets de son lac intérieur saisissants ; Pakse et le plateau des Bolovens qui permet d’admirer de nombreuses cascades typiques de cette région et d’aller à la rencontre d’ethnies et de planteurs de thé et café ; Les 4000 îles, un chapelet de petites îles bien reposantes après ce périple… Quoi que mes bras se souviennent encore de cette journée de kayak en plein soleil à la recherche des dauphins Irrawaddy – qui ont le bonheur d’être classés parmi le top 10 des espèces menacées d’extinction… (et oui toujours vegan…).

Dans ces îles j’y ai retrouvé des voyageurs que j’avais rencontré à Konglor, le village jouxtant la fameuse grotte Tham Kong Lo, Nicolas et Yannick, deux frères faisant un tour du monde, ainsi que Lara, une belge en vadrouille en Asie. De chouettes moments !

Quelques photos : 

> Arrivée à Huay-Xay et traversée du Mékong pour rejoindre Luang-Pabang :

 

> Luang – Prabang

 

> Montagnes du nord, Nong-Khiaw et Meung- Noi ! :

 

>>Vang Vieng :

 

>> Vientiane, la capitale…

 

>> Tham Kong Lo et le village de Konglor :

 

> Plateau des Boloven :

 

>> Les 4000 îles et la fin du périple dans ce magnifique pays ! :

Prochaine étape le nord-ouest du Cambodge !

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Thaïlande, vacances please !

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Après 3 mois passé en Inde, le retour à une civilisation quasi occidentale fut brutal. Bangkok, que j’avais eu l’occasion de découvrir il y a quelques années, a bien changé. Il s’agit désormais d’une ville moderne et dès l’arrivée à l’aéroport j’ai bien senti la différence avec Incredible India !

La-bas j’y ai retrouvé pour quelques jours mes comparses de voyages bretonnes, Louise et Maëlle, qui elles terminaient leur escapade asiatique… et comme pour amoindrir le syndrome India-blues post départ, elles avaient la bonne idée de réserver des lits dans une guest house au doux nom de … Shanti Lodge ! 😉 L’Inde n’était déjà plus si loin !

Noél s’approchant, ma top copine Mc est revenue pour passer les fêtes ensemble ! Merci !!!

Les bretonnes reparties vers la France, Mc est donc arrivée et après une visite des incontournables de Bangkok …Grand Palais, Wat Po, Bouddha incliné… Nous avons pris la direction des îles du sud-ouest : Koh Lanta et Koh Phi-Phi nous voilà !

Merry Christmas et Happy New Year sur la plage… c’était assez incroyable !

Ceci dit, pour être honnête, Noèl, loin de la famille, ce n’est pas le plus excitant en ce qui me concerne, même sur une plage, et on a tous eu une forte pensée vers nos familles respectives ! (Merci Dieu Skype !). En effet, nous étions un petit groupe d’européen, dont Jennifer, une back-packeuse allemande, que j’avais rencontré à Varanasi et retrouvé ici par hasard ! Le Monde est petit finalement !

Donc le programme de cette transition vers l’Asie du sud-est se fera doucement entre plage, ploufs, repos et plongée… et fiesta, okayyyyy ! 😉 (…ah et bien sûr accompagnée d’une 2eme entorse car mon pied droit était jaloux du gauche qui avait déjà eu son lot de pommade au départ de Hampi…).

Quelques photos à venir (enfin pas trop car je n’avais pas mon appareil-photo, resté à Bangkok pour réparation…) avant de reprendre la route vers le Laos : 

Joyeux Noél et Bonne annéééééééééééééée 2013 !!!

Joyeux Noél et Bonne annéééééééééééééée 2013 !!!

 

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Dharamsala aka Mc Leod Ganj

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Arrivée à Mac Leod Ganj après un énième long trajet en bus mais cette fois accompagnée de routes en lacets 😉 Adrénaline et Jubilation : Les sommets des Himalayas ne sont pas loin !

Nous y arriverons le jour  de mon anniversaire et mes compagnons de route improviserons une soirée avec des spécialités locales, bière et cidre, et …avec un gâteau au chocolat vegan… car comme on est en Inde, c’est assez facile d’en trouver auprès des vendeurs de rue ! Le top !

Une fois installés, nous voulions rencontrer des Tibétains en exil ici et aider comme on le pouvait.

En effet, Mc Leod Ganj est le village qui se trouve au-dessus de la ville de Dharamsala et est l’endroit où se trouve le gouvernement tibétain en exil et où réside le Dalaï-Lama.

Ainsi, nous aiderons une crèche bénévole qui permet aux jeunes parents désœuvrés de pouvoir travailler. Cette rencontre fut magique ! Le site web de l’association ROGPA est le suivant, si vous voulez les aider sur place ou par des dons : http://www.tibetrogpa.org/home.php …

Puis pendant 2 semaines nous participerons auprès de 2 associations à des cours de conversations en anglais pour aider des jeunes étudiants tibétains à apprendre l’anglais et à faciliter ainsi leur insertion dans la société indienne.

Si vous voulez les aider de la même façon sur place ou par des dons, voici leurs sites webs :

– LIT (Learning and Ideas for Tibet) : http://learningandideasfortibet.org/

-HOPE : http://tibethopecenterindia.blogspot.com/.

Je reviendrai plus tard sur cette expérience incroyable et tous ces forts moments d’émotions que nous avons partagé avec la communauté tibétaine et tous ces jeunes en exil ici, loin de leur famille.

Mais pour faire court, la situation du Tibet est effroyable et cela depuis l’invasion de ce pays il y a 50 ans par la Chine. Les immolations se font de plus en plus nombreuses de la part de la population vivant au Tibet et qui ne supporte plus leur condition de vie là-bas. Les médias ne relatent que très peu ce qui se passe au Tibet et il est réellement urgent que la communauté internationale réagisse : pour plus d’information : http://www.freetibet.org/.

Ici j’aurai l’occasion aussi de faire de belles randonnées dans les montagnes dans les villages de Bhagsu et de Dharamkot et également de grimper jusqu’à Triund à 3000m, de passer une nuit en refuge dans les sommets et d’être estomaquée par la beauté saisissante des paysages de la chaîne indienne des Himalayas…

> Bhagsu et Dharamkot :

> Trek vers Triund :

Mon périple en Inde est sur sa fin et avant de retrouver l’aéroport de Delhi qui m’amènera en Thaïlande, je ferai un dernier stop dans la capitale du Yoga, Rishikesh.

> Rishikesh :

 L’Incroyable Inde c’est finit …pour cette fois ! En avant pour l’Asie du Sud-Est 😉

MERCI 1000 FOIS INDIA !!!

MERCI 1000 FOIS INDIA !!!

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Amritsar, la douce capitale du sikhisme

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Quelle belle découverte que cette ville ! C’est souvent quand on ne s’attend pas à quelque chose en particulier qu’arrivent les émotions les plus fortes…

Le Temple doré ou Golden Temple, une merveille d’architecture, beaucoup plus modeste que le Taj Mahal, mais avec, pour moi, plus de vibrations.

Je sus arrivée ici avec Meran, une autralienne rencontrée plusieurs fois au Rajasthan, et un australien, Ben, rencontré ici, nous continuerons ensemble vers Dharamsala, dans les montagnes du Nord.

Il est possible de dormir sur place en dortoirs et de manger dans la méga salle à manger, le tout pour une donation au temple.

Les repas sont pris assis sur le sol de façon traditionnelle et des thalis simple smais délicieux sont servis 24h/24. Une multitude de gens s’occupent du lieu dans une harmonie qui fait plaisir à voir.

Un des moments forts fut la rencontre avec un Sikhe un peu âgé qui nous rencontra dans les hauteurs du temple et nous expliqua avec passion sa religion. Toute la symbolique de leur turban, de leurs accessoires comme leur couteau, leur grand Livre saint pour lequel une cérémonie a lieu chaque soir ici.

Encore une fois, nous aurons appris une grande leçon de respect et de compassion en Inde, la terre des contrastes.

 

Quelques photos :

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L’Inde sainte, Varanasi…

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La ville sainte des villes saintes, s’il en est ! Varanasi est en haut de la liste des villes à visiter en Inde. Mais Varanasi ne se visite pas… Varanasi se découvre, se propage, se vit ! (euh, je m’emballe là !?).

Bref, c’est la ville indienne telle qu’on se l’imagine, puissance 1000 …colorée, bruyante, bouillonnante.

Mais c’est aussi et surtout la ville où se trouvent des Ghats (bords de fleuves où ont lieu les prières) particuliers :  les Burning Ghats, ceux où se pratique la crémation à ciel ouvert.

Des milliers d’indiens affluent ici pour les funérailles d’un parent, et beaucoup d’indiens viennent ici pour vivre leurs derniers jours et être surs de rejoindre la Mama Ganga : Le Gange. Le fleuve saint parmi les saints. Le retour aux sources.

C’est une expérience à la fois intéressante et effrayante d’assister aux va-et-vient des corps, enveloppé qui d’un sari doré, qui d’un drapé coloré, avant d’être brûlé à ciel ouvert dans un feu de bois de santal, pour permettre une odeur supportable. Les Burnings Ghats fonctionnent 24h/24 et 200 à 300 corps par jours sont ainsi brûlés.

Avoir de telles funérailles à un certain coût et souvent les gens les moins fortunés viennent mourir à l’hospice à côté et comptent sur les dons fait à cet institut pour pouvoir être brûlé dignement.

Tout le monde ne peut pas être brûlé, les femmes et les hommes mariés oui, les femmes enceintes non, les enfants non plus, les Babas* non plus ; le corps de ces personnes est déposé sur le Gange tel que, lesté de pierres pour rejoindre plus facilement les profondeurs. (*le plus souvent des hommes mariés qui, après avoir travaillé une partie de leur vie et élevé leurs enfants, partent de leur foyer et deviennent nomade solitaire pour vouer le reste de leur vie à la spiritualité)

Ne peuvent assister aux funérailles que les hommes mariés, aucune femme n’est autorisée, car il n’est pas possible de montrer ses émotions et de pleurer lors de la cérémonie (sexiste certes car les hommes aussi ont des glandes lacrymales ce me semble, mais la tradition est ainsi…)

Les trains venant à Varanasi sont donc un évènement en soi à vivre… On y voit de tout et on y trouve de tout ! Tout le monde organise son petit monde dans l’espace libre, on s’entasse avec sa valise ou son baluchon, sa marmitte de curry (ragoût de légumes) et de chapati (crèpes indiennes) et ses enfants. Parmi les voyageurs, il y a bon nombre de Babas qui viennent en pèlerinage ici. Et dans tout cette masse, le plus extraordinaire est que les petits vendeurs de Chaï (Thé au lait sucré, boisson nationale en Inde) ou de pois chiches aux épices (collation du matin) ou encore de Veg cutlets (galettes de pomme de terres aux épices) arrivent à se frayer un passage et toujours avec le sourire.

Varanasi le soir s’illumine sur les abords du Gange, sur les Ghats, lorsqu’arrivent le moment des Pujats (prières) à la tombée de la nuit. Les hindous pratiquent leurs prières, leurs chants près du fleuve et leurs bains dans celui-ci. Un « spectacle » fascinant ! En contraste avec le centre-ville, les couchers et levers du soleil ici donnent une impression de tranquillité et de sérénité tout à fait bienvenue pour se reposer l’esprit. De ce fait, cette ville est également une destination très prisée pour ses cours de yoga et méditation au sein d’ashrams.

Voici quelques photos de ce charmant tumulte :

 

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Agra et le Taj Mahal !

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Ville incontournable où se dresse la fameux Taj Mahal ! Située dans l’Uttar Pradesh, bordant le Rajasthan, cette ville est mondialement connue pour ce fabuleux monument qui est bien évidemment classé au Patrimoine Mondiale de l’Unesco.

Levée au petit matin pour voir le soleil, mais cette fois ce sera avec peu de succès car la ville d’Inde la plus visitée doit être également l’une des plus polluées, quoi qu’en la matière la compétition est rude…

Donc peu de soleil, mais une fraîcheur matinale malgré tout agréable pour découvrir le Taj Mahal sous des couleurs pastel.

La journée sera complétée par une visite forcément de bien plus près où malheureusement Tim et Tam n’ont pas pu entrer car ce lieu est hyper sécurisé et très surveillé. Ils laisseront quand même un message à l’école par mon intermédiaire 😉 (lol vie ma vis de back-packeuse solo accompagnée de peluches ;-)).

Un guide bienveillant nous narrera l’histoire romanesque de la construction du mausolée.

Le Roi de l’époque, Shah Jahan, construisit cette incroyable tombe en marbre blanc par amour pour l’une de ses femmes, Muntaz Mahal, celle qu’il aimait vraiment.

L’histoire tragique est qu’il voulait se faire construire son mausolée sur l’autre rive, plus modeste et en marbre noir, mais son fils pensa que cela allait représenter trop de dépenses pour le royaume, au vu déjà de ce qui avait été engagé en temps, argent et en vie humaines pour la construction du Tal Mahal, aussi, il décida d’aller à l’encontre de son père et de le faire emprisonner.

Ainsi, le roi finit ses jours au Fort Rouge*, plus loin dans la ville, et mourut là-bas sans jamais avoir vu le Taj Mahal finit ! (*également classé au Patrimoine de l’Unesco).

Enjoy les photos :

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L’Inde royale…

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Aparté : vu le retard que j’ai pris, je vais essayer de faire des articles plus courts et poster moins de photos,  je compléterai le tout au fur et à mesure des connections et à mon retour… Hé oui car il est toujours prévu que je revienne 😉

Donc… L’Inde Royale…

Le Rajasthan ou le Pays de Rois (raja) est un Etat situé au nord-ouest de l’Inde et est frontalier à l’ouest avec le Pakistan où s’étend le désert du Thar.

C’est le plus grand Etat indien et un des plus touristiques. Il fait rêver avec ses histoires de Maharadjas, de palais précieux et son mode de vie toujours traditionnel.

Mon périple vers cet Etat commencera à Udaïpur, la ville d’eau, puis Jodhpur la ville bleue, Jaisalmer, la ville du désert où je passerai une nuit dans le désert à dormir sous les étoiles ;-), Pushkar, la ville des camelots et des chameaux pour finir à Jaïpur, la ville rose et également la capitale de l’Etat.

En quittant l’Ashram, je quittais la troupe, à Goa, on s’est retrouvé une bonne dizaine, à Hampi on était plus que 4 de l' »Ashram Connection », et désormais, après un voyage incroyablement épique, je serai ravie de retrouver Ellen, australienne, pour la suite de l’aventure dans cet Etat. On nous a tellement mis en garde, surtout par les indiens du sud sur le comportement des indiens du nord, qu’on a décidé de se retrouver. Il s’avérera qu’ici comme ailleurs, ça n’est pas beaucoup plus difficile de voyager en solo en étant une fille, il faut toujours faire attention…

Bien sûr les éternelles questions (Quel est ton pays, ton nom, ton âge, es-tu marié, as-tu des enfants ?) seront posées ici comme ailleurs en Inde, mais encore plus ici, où la condition de la Femme n’a pas bougé depuis des siècles car le principe de la purdah  (ségrégation des sexes et dissimulation du corps de la femme) y est toujours pratiqué dans certaines communautés hindoues et musulmanes. Ainsi, les femmes n’ont pas le droit de sortir de chez elles, autrement que accompagnées par leur mari – elles sont mariées très jeunes -, elles n’ont pas le droit de parler avec quiconque en dehors du cercle familial, elles n’ont pas le droit de travailler – cela va sans dire, et elles utilisent le haut de leur sari pour se voiler le visage… Certains parlent de respect de la femme, d’autre de soumission, question de point de vue !

A Jaisalmer, j’ai pu parler avec une femme cependant qui était dans une boutique. A ma grande surprise, elle m’a demandée de rentrer dans celle-ci pour pouvoir parler ensemble. Elle m’a expliquée comment, à son niveau, elle se rebellait. Ainsi, elle a ouvert sa boutique et propose des produits réalisés par des femmes au sein d’une coopérative. Sa famille ne lui adresse plus la parole car elle travaille et jette la honte sur celle-ci. Son mari, présent, la soutenait dans sa démarche.

Plus tard, de la même façon, un libraire très instruit m’a décrit la condition des femmes au Rajasthan. Il m’a conseillée la lecture de ce livre : « A l’ombre du Haveli » – Rama Mehta, 2007.

Aussi, ce voyage en Inde traditionnelle allait être très intéressant et prendra une forme inattendue et certainement moins touristique que ce que je pensais, à mon plus grand bonheur !

Des photos… :

 

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